mercredi 29 décembre 2010

Le déclin de Facebook pour bientôt ?

Le réseau social Facebook et ses 500 millions de membres sont appelés à disparaître selon le spécialiste des univers virtuels Jeffrey Cole. En effet, celui qui avait prédit le déclin de MySpace croit que d'ici cinq ans Facebook s'effondrera au profit des réseaux fragmentés. L'émergence de ces réseaux est déjà commencé et vise principalement à corriger une des grosses lacunes de Facebook : la commercialisation de données privées. Comme les données des réseaux fragmentés demeurent sur les ordinateurs des membres plutôt que sur un ordinateur entral, les nombreux détracteurs de Facebook sont séduits par l'idée. Le New York Times, qui a qualifié le projet d'Anti Facebook, rapporte qu'un total de 125 000$ a été amassé parmi les programmeurs de la toile en quelques semaines afin de soutenir le développement de ce réseau. Étant moi-même réticent à ouvrir une compte Facebook pour des raisons similaires je pourrais bien me laisser tenter à faire le saut sur un outil comme "DIASPORA" afin de m'assurer que je reste propriétaire de ce qui est diffusé, cela me concerne après tout non ?

mardi 28 décembre 2010

Une autre mauvaise année pour la presse écrite

Le module 4 qui traite de la diminution de la circulation de la presse écrite et de la crise des médias, est d'actualité ces jours-ci. En effet, pour la première fois de l'histoire plus d'argent a été dépensé dans les publicités "en ligne" que dans les médias traditionnels. Un total de 25.8 milliard de dollars a donc été dépensé en 2010; une augmentation de près de 14% par rapport à l'année précédente. 2010 marque donc une première et la tendance devrait se maintenir au s'accélérer dans les années à venir si on se fit aux experts. La presse écrite n'en finit donc plus de plonger et s'enlise dans la pire crise de son histoire. Une (autre) baisse de 8.7% de la distribution des journaux a d'ailleurs été enregistrée aux États-Unis de janvier à septembre 2010 selon l'Audit Bureau of circulations. Pire dans le contexte difficile de l'emploi chez nos voisins du Sud, 14 000 emplois ont été perdus dans le domaine de la presse écrite depuis les 4 dernières années. Avec l'arrivée des Ipad et autres tablettes qui facilitent encore plus la lecture et qui offre des prix inférieurs à la lecture "non virtuelle", pourrais-je encore lire mon journal "papier" avec mon café le matin dans quelques années ? Rien n'est moins sûr...  À moins d'assister à un retour du balancier.

vendredi 26 novembre 2010

Les réseaux sociaux : nouvelles sources pour les journalistes

   "Twitter remplacera-t-il les agences de presse ?" titrait plus tôt cette année le web-observatoire du journalisme sur Internet.

   Les réseaux sociaux semblent en effet être de plus en plus utilisés par les journalistes et ceux-ci sont encouragés par leurs employeurs si l'on en croit le nouveau patron de la BBC Global news, Peter Horrocks, qui a déjà déclaré "Ils (les journalistes) ne font pas leur boulot s'ils ne savent pas faire ça (se servir des réseaux sociaux). Ce n'est pas facultatif."

   S'ajoute à cela ces chiffres obtenus récemment par le cabinet d'étude Cision et la Georges Washington University qui révèle que 56% des journalistes de la presse écrite et 69% des journalistes web accordent une certaine importance aux médias sociaux dans leur enquête.

   Pas étonnant d'apprendre que plusieurs entreprises dans le monde de la nouvelle se passent maintenant des agences de presse telles Reuters dont l'abonnement représente environ  800 000$ par an. CNN a même largué Reuters pour Twitter en août 2007. voir ce lien

   Les réseaux sociaux sont évidemment un terrain fertile de données, une mine d'information accessible facilement et rapidement mais il est malheureusement extrêmement difficile de vérifier la véracité d'une nouvelle. C'est pourquoi le défi du journaliste utilisant ces sources est de travailler sur une matière brute afin de livrer une véritable information vérifiée. Mais est-ce toujours ce qu'ils font ?

   Est-ce que la course à l'information qui fait rage entre les différents sites de nouvelles sur le web, et alimentée par les revenus publicitaires liée à la fréquentation de ces mêmes sites, ne nous donne que des nouvelles de qualité douteuse ou encore des nouvelles à saveur sensationnaliste sans véritable contenu? Il est fort à parier que oui dans bien des cas, on n'a que voir ce qui c'est passé il y a 2 ans lorsque plusieurs médias, incluant la sérieuse agence France-Presse, ont diffusé des informations provenant d'une fausse page Facebook. Vous pouvez voir un résumé de cette histoire ici

   Est-ce que nous avons atteint là une limite à notre désir de rapidité ? Est-ce donc un avantage que de vouloir faire "participer" le monde entier à la nouvelle via leurs comptes Twitter ou Facebook ?

   Ceci est moins vrai pour les journaux papier qui prennent le temps d'analyser l'information et la réviser avant de publier. Est-ce que c'est ce  peut-être ce qui les sauvera en ces temps difficiles ? L'avenir nous le dira...

  

Réponse au billet d'Olivier Jacques : "Les réseaux sociaux vont-ils déclasser les courriels ?"

Dans son billet "Les réseaux sociaux vont-ils déclasser les courriels" Olivier Jacques s'interrogeait au sujet des données sensibles qui pourraient circuler au sein des réseaux sociaux advenant une utilisation "d'affaires". Je dois dire que les entreprises semblent partager cet avis, du moins pour la majorité d'entre elles. En effet un sondage mené par Sophos, auprès de plus de 500 répondants, nous révèle que 72% des firmes sont inquiètes des comportements de leurs employés sur les réseaux sociaux et des conséquences que ceci peut avoir sur l'infrastructure de l'entreprise et sur les données sensibles qu'elle possède. Ce n'est donc pas demain que les entreprises vont troquer complètement le courriel pour les réseaux sociaux. Certes, ces derniers offrent plusieurs avantage : fonctions plus évoluées, partage de connaissance plus facile et recherche d'information plus rapide, selon plusieurs experts, mais de nombreuses entreprises voient toujours ces outils comme des éléments de loisir et de divertissement. Ajouter à cela des statistiques dévastatrices concernant la "cybercriminalité" sur les réseaux sociaux : usurpation d'identité, propagation de "malware", brèches de sécurité, etc... Les courriels ne seront donc probablement pas déclassés avant la mise en place d'outils de "sécurité sociale" efficaces.

 Lien du billet d'Olivier Jacques : http://oliverjames2010.blogspot.com/2010/11/les-reseaux-sociaux-vont-ils-declasser.html