samedi 7 mai 2011

Dépression Facebook


Le Los Angeles Times rapporte que l'académie américaine de pédiatrie a placé la dépression Facebook à la liste des maladies potentielles pouvant affecter les enfants appartenant à ce réseau social. Les études ont pu démontré que les enfants ayant une faible estime d'eux-mêmes seraient sujet à sombrer dans la dépression suite à la croyance que tout le monde sur Facebook est plus heureux que ceux-ci tout en devenant obsédé sur le nombre des "amis virtuel".  Parmi les conséquences potentielles, on peut noter une perte d'intérêt des relations sociales, l'isolement ou encore tenter d'attirer l'attention par toutes sortes de mesures désespérées. Les docteurs suggèrent que les enfants passent moins de temps en ligne et que l'écart entre la connaissance des nouvelles technologies diminue entre les parents et les enfants. Pour ce faire, ils suggèrent que les adultes passent plus de temps en ligne et se familiarisent avec ces technologies. C'est là que l'auteure de l'article du Times,  Sandy Banks, n'est pas d'accord et prétend que le problème ne vient pas du manque de connaissances des parents ou encore des réseaux sociaux eux-mêmes. Il s'agirait plutôt d'une tendance culturelle globale qui comprend les parents et les enfants dans son sillon. La quantité d'"amis" serait maintenant plus important que la qualité. La notion d'amitié "profonde" est désormais rare et que les jeunes d'aujourd'hui risquent de ne pas comprendre complètement la notion d'amitié. Je dois avouer que je suis plutôt d'accord avec elle et je crois fermement qu'il faut savoir communiquer les valeurs et l'importance de l'amitié à nos jeunes afin que leurs vie ne se passe pas que virtuellement et qu'ils en viennent à oublier l'essentiel. La connaissance technologique n’est pas essentielle en ce sens mais un certain encadrement et une bonne complicité avec ses enfants l’est certainement. Tout un défi qui nous attend par contre car l'attrait du nombre d'amis en ligne est grand et difficile à relativiser pour les jeunes qui croient que c'est tout ce qui compte.